Pensées du soir…

Alors ce soir, je me sens d’humeur maussade. J’ai presque pleuré parce que je n’avais personne à qui parler – ni même l’envie de parler tout court – et que je me suis mise à penser. Je déteste penser. Parce que penser me fait réaliser que je suis l’exemple type du désastre émotionnel. J’essaye de me reprendre, d’aller de l’avant… on ne dirait pas mais croyez-moi, – à ma manière – j’essaye vraiment. J’ai peur d’échouer, c’est vrai. On a tous peur à un moment. Mais le plus important, c’est ce qu’on fait de cette peur. On a le choix entre la transformer en force et nous battre ou en faire des chaînes et rester paralysés ? Jai l’habitude de rester paralysée ou quand j’ai un peu plus d’énergie, de m’enfuir. Je suis constamment dans cet état d’esprit et ça me rend faible. Je déteste me sentir faible. Et je déteste parler de ce que je ressens. J’aimerais pouvoir en parler mais je n’y arrive pas. Je me contente d’écrire le minimum possible pour me sentir bien parce que selon ma théorie, si c’est écrit noir sur blanc, alors ça devient réel. La plupart du temps je prétends que tout va bien. C’est souvent l’un de ces moments où je me dis : si tu l’ignores, c’est à peu près comme si ça n’existe pas.

 Je veux des choses, énormément de choses mais j’ai peur de les obtenir. J’ai tout le temps peur de ne pas être à la hauteur de mes désirs. Cette peur est si grande qu’elle me stresse et quand je me sens stressée, je ne suis plus sûre de vouloir ces choses. Comment demander quelque chose si tu n’es même pas sûre de le vouloir ? Comment obtenir cette chose, si tu ne la demandes pas clairement ? C’est comme si tu disais à quelqu’un donne moi un bonbon mais je ne compte pas le manger. Quel intérêt de m’en donner alors ? Par exemple, j’aimerais être en couple et heureuse mais je ne crois pas pouvoir me laisser aimer ni même aimer alors je suis célibataire. J’en suis venue à la conclusion que si les choses ne se passent pas comme je le désire, c’est parce que je ne le permets pas. Je me dis, si tu n’essaies pas alors tu ne peux pas foirer. Je suis le genre à dire non à une demande en mariage et à me dire que j’ai peut-être échappé à un divorce. Je bloque mon bonheur avec ma peur et toutes mes pensées négatives. Alors je vous pose la question : que doit-on faire lorsqu’on a perdu confiance ? Perdu confiance en tout ce qui nous entoure et même en soi ? La réponse évidente est qu’il faut se tourner vers Dieu. Dernièrement, j’ai réalisé que quand il nous disait qu’avec la foi nous pourrions déplacer des montagnes, il le pensait réellement. Alors maintenant je veux arrêter de me débattre par ma seule force et aller vers lui. C’est le moment de m’aimer à nouveau. Je peux le faire. J’ai peur mais je sais que je peux le faire. Car si Dieu m’aime, qui suis-je et qui êtes-vous pour ne pas m’aimer ?

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